La production textile est un processus à forte intensité de ressources qui a un coût important pour notre environnement. De la culture des matières premières à la fabrication des vêtements finis, chaque étape de la chaîne d'approvisionnement comporte son lot de défis environnementaux.
Le parcours d'un vêtement commence par la production de matières premières. Le coton, l'une des fibres naturelles les plus utilisées, est particulièrement problématique.
Les fibres synthétiques, telles que le polyester et le nylon, sont dérivées du pétrole, une ressource non renouvelable.
Une fois les matières premières obtenues, elles subissent divers traitements pour être transformées en tissus utilisables. Ces processus font souvent appel à des produits chimiques agressifs et à de grandes quantités d'énergie. Par exemple, la teinture et le finissage des textiles sont une source majeure de pollution de l'eau. Selon la Banque mondiale, la teinture et le finissage des textiles contribuent à hauteur de 20 % à la pollution industrielle mondiale de l'eau.
Le processus de fabrication comprend également :
L'industrie de la mode consomme beaucoup d'énergie à tous les stades, de la fabrication au transport et à la vente au détail.
De nombreuses usines dans les pays en développement utilisent de l'électricité produite à partir de charbon, ce qui aggrave encore l'empreinte carbone de l'industrie. La recherche d'une production plus rapide et de produits moins chers a entraîné une augmentation de la consommation d'énergie, sans grand souci d'efficacité ou de durabilité.
Pour mettre les choses en perspective:
La réduction de la consommation d'énergie dans l'industrie de la mode est essentielle pour atténuer son impact sur l'environnement.
L'un des problèmes environnementaux les plus urgents associés à l'industrie de la mode est la pollution de l'eau. Le secteur textile est connu pour son utilisation intensive de produits chimiques et leur impact sur les ressources en eau.
La production textile implique un cocktail de produits chimiques nocifs, tels que les colorants et les pigments, les solvants, les azurants optiques, les adoucissants ou les imperméabilisants.
Beaucoup de ces substances sont toxiques, persistantes et bioaccumulables, ce qui signifie qu'elles s'accumulent dans l'environnement au fil du temps. Lorsqu'elles sont rejetées dans les cours d'eau, elles peuvent causer de graves dommages aux écosystèmes aquatiques et à la santé humaine.
Certaines des substances chimiques les plus nocives utilisées dans la production textile sont :
Dans de nombreuses régions productrices de textile, en particulier dans les pays en développement,des installations de traitement des eaux usées inadéquates signifient que les effluents toxiques sont souvent déversés directement dans les rivières et les lacs. Cette pollution nuit non seulement à la vie aquatique, mais aussi aux moyens de subsistance des communautés qui dépendent de ces sources d'eau pour la pêche, l'agriculture et l'usage quotidien. Les conséquences de cette pollution sont considérables:
La contribution de l'industrie de la mode au changement climatique est considérable et souvent sous-estimée. De la production à l'élimination, les vêtements génèrent des émissions de gaz à effet de serre à tous les stades de leur cycle de vie.
La fabrication des textiles consomme beaucoup d'énergie, dont une grande partie provient de combustibles fossiles.
Pour décomposer l'empreinte carbone de la production de vêtements:
L'essor de la fast fashion a exacerbé l'empreinte carbone du secteur en encourageant la surconsommation.
Le consommateur moyen achète 60 % de vêtements en plus aujourd'hui qu'il y a 15 ans, mais conserve chaque vêtement deux fois moins longtemps. Cette culture du jetable entraîne une augmentation de la production et, par conséquent, des émissions.
Les marques de mode rapide lancent souvent de nouvelles collections toutes les quelques semaines, encourageant les consommateurs à renouveler constamment leur garde-robe. Cette rotation rapide des styles augmente non seulement les émissions de production, mais entraîne également un transport plus fréquent des marchandises, ce qui contribue encore à l'empreinte carbone de l'industrie.
Même après qu'un vêtement a été jeté, son impact sur l'environnement se poursuit.
Le modèle linéaire "prendre-faire-jeter" de l'industrie de la mode a donné lieu à une quantité sans précédent de déchets textiles. Ces déchets occupent non seulement un espace précieux dans les décharges, mais représentent également un gaspillage important de ressources et d'énergie.
Les chiffres sont stupéfiants:
Ce gaspillage n'est pas seulement le résultat du comportement des consommateurs ; il est également intégré dans le modèle commercial de la fast fashion. De nombreuses marques surproduisent délibérément et les invendus sont souvent incinérés ou mis en décharge.
Les conséquences environnementales de ces déchets sont graves :
Les fibres synthétiques, qui représentent environ 60 % des matériaux de l'habillement dans le monde, posent un problème particulier en termes de déchets. Ces matériaux, tels que le polyester, le nylon et l'acrylique, sont essentiellement une forme de plastique. Leur décomposition peut prendre des centaines d'années, voire jamais.
La persistance des fibres synthétiques dans l'environnement entraîne :
Si le recyclage semble être une solution évidente pour les déchets textiles, la réalité est plus compliquée.
En outre, la complexité des vêtements modernes, avec leurs mélanges de différentes fibres et la présence de garnitures, de fermetures à glissière et de boutons, rend le processus de recyclage difficile.
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Pour répondre au problème croissant des déchets textiles, de nombreux acteurs de l'industrie préconisent un passage à la mode circulaire. Cette approche vise à éliminer les déchets et la pollution, à maintenir les produits et les matériaux en usage et à régénérer les systèmes naturels. Les stratégies de la mode circulaire comprennent :
Bien qu'elle n'en soit qu'à ses débuts, la mode circulaire représente une voie prometteuse vers la réduction des déchets textiles et la création d'un secteur d'activité plus durable.
Parmi les initiatives innovantes en matière de mode circulaire, citons :
L'un des impacts environnementaux moins visibles mais tout aussi inquiétants de l'industrie de la mode est la pollution par les microfibres. Chaque fois que nous lavons des vêtements synthétiques, de minuscules fibres de plastique sont libérées dans nos cours d'eau et finissent dans les océans.
Les chiffres sont alarmants:
Ces fibres microscopiques sont trop petites pour être filtrées par la plupart des stations d'épuration, ce qui leur permet de passer directement dans les cours d'eau et les océans.
L'omniprésence de la pollution par les microfibres est stupéfiante :
Une fois dans l'océan, les microfibres peuvent avoir des effets dévastateurs sur les écosystèmes marins :
Les conséquences à long terme de la pollution par les microfibres sur la biodiversité marine et la santé humaine sont encore en cours d'étude, mais les premiers résultats sont inquiétants.
Parmi les effets observés figurent :
La lutte contre la pollution par les microfibres nécessite une action à plusieurs niveaux :
Des solutions innovantes émergent, telles que :
En conclusion, le coût environnemental de la fast fashion est multiforme et d'une grande portée.
Recovo creates circular solutions for the fashion industry. We cover various aspects of the circular economy for brands:
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